Appel à contribution – 3rd International Scientific Symposium « Days of Justinian I »

Call for papers
3rd International Scientific Symposium « Days of Justinian I »
30-31 October 2015, Skopje

The 3rd International Scientific Symposium « Days of Justinian I » is organized by « Euro – Balkan » University, Skopje, Republic of Macedonia and University of Bologna – Ravenna campus – School of Humanities and Cultural heritage, Italy.

The Symposium will be held on 30-31 October 2015 in Skopje. Special thematic strand for this year is: “Byzantium and the Heritage of Europe: Connecting the cultures.”

Presentations and papers that address related issues of the general topic are welcomed, but are not limited to the proposed areas of discussion.

Please contact Petar Stevkovski on pstevkovski@gmail.com or contact@euba.edu.mk for any further questions.

Formulaire d’inscription ici et affiche du symposium ici.

Poste de doctorant – Universités de Cologne et Bonn

Call for Applicants (PhD): 1 doctoral post (TV-L 13, 50%)

At the DFG Research Training Group 1878 of the Universities of Cologne and Bonn on the topic of “Archaeology of Pre-Modern Economies”, 1 doctoral post (TV-L 13, 50%) is to be filled with effect from 01.10.2015.

Applications are welcome in all subjects of the Research Training Group in Cologne. The posts are limited to a 2-year period, with the option to extend by one year following a positive interim evaluation.
Applications in German or English should be sent in electronic form by 30.06.2015 to the RTG spokespeople, Prof. Dr. Martin Bentz and Prof. Dr. Michael Heinzelmann at the following e-mail address: ina.borkenstein@uni-koeln.de (subject: Bewerbung GRK 1878).

Please find here further information: http://www.wirtschaftsarchaeologie.de/en/call-for-applicants/

Viva la differenza? Italian Towns in the Early Middle Ages – University of Edinburgh

University of Edinburgh – School of History, Classics and Archaeology
Conference

Viva la differenza?
Italian Towns in the Early Middle Ages

29th – 30th May 2015
Meadows Lecture Theatre
Doorway 4, Old Medical School

Italian towns in the early middle ages, 500-1100
Dr Tom Brown, well-known for his scholarly work on early medieval Ravenna, will be retiring from the History Subject Area in Edinburgh in the summer of 2015. This conference marks Tom’s wide contribution to the study of early medieval Europe, as well as his three decades of service as a lecturer in History at Edinburgh. The conference theme relates to Tom’s enduring interest in the development of urban settlement and culture across early medieval Europe.

Speakers
Dr Ross Balzaretti, University of Nottingham
Dr Trish Skinner, University of Winchester
Dr Enrico Cirelli, University of Bologna
Dr Eddie Coleman, University College Dublin
Dr Roger Collins, Edinburgh
Emeritus Professor Edward James, University College Dublin
Dr Simon Loseby, University of Sheffield
Dr Vivien Prigent, CNRS, Paris
Professor Bryan Ward-Perkins, Oxford

Registration
More information online at:
www.shca.ed.ac.uk/tb-retirement

Affiche
Pour le programme, cliquez ici.

Modern Greek for Postgraduates and Early career scholars of Greek archaeology (intensive) – Irish Institute of Hellenic Studies, Athènes

MODERN GREEK

FOR POSTGRADUATES AND EARLY CAREER SCHOLARS OF GREEK ARCHAEOLOGY (INTENSIVE)

 Athens, 2nd – 20th November 2015

Following last year’s successful pilot, the Irish Institute of Hellenic Studies at Athens will be holding a three-week intensive course in November 2015.

Reading modern Greek bibliographical sources has become indispensable for any research postgraduate student or scholar of Greek Archaeology. The course aims at increasing the non-native Greek researchers’ understanding of the modern Greek language used in archaeological publications, from excavation reports and object catalogues to theoretical studies, and from current demotic Greek to katharevousa.

The venue will be the IIHSA premises, 51A Notara St, Athens. Lessons will take place on three evenings per week (x 2 hours) over the three-week period.

The teacher will be archaeologist and philologist Dr Vassilis Petrakis. The course, which will be taught through English, will use a tailor-made Reader. The choice of texts will take into account the students’ research interests as far as possible.

The fee is € 200 for the three-week course. The course is open to all postgraduates/early career scholars with a working knowledge of modern Greek or those who have also been attending an intensive general course in modern Greek. One academic reference will be required. Up to 5 credits may be granted to students in consultation with their University departments.

Limited accommodation will be available in the IIHSA premises for the duration of the course.

To dowload the application form, click on the IIHSA webpage: http://www.iihsa.ie/archaeological-greek-course.html. For queries or further information, please contact the IIHSA Director, Dr Christina Souyoudzoglou-Haywood: (director.iihsa@hol.gr). Completed applications and academic reference letters should be sent by email to the Assistant Director, Dr Aris Anagnostopoulos (irishinstitute@hol.gr) no later than the 6th September 2015. Places are limited. Applying early is advisable in order to secure a place.

Dire la ville en grec aux époques antique et byzantine – Créteil

Colloque

Dire la ville en grec aux époques antique et byzantine

Créteil
10-11 juin 2016

Appel à communication

            Au IIe siècle apr. J.-C., le lexicographe Pollux de Naucratis s’est attaché dans son Onomasticon à réunir les termes permettant de parler d’une façon juste et belle de toutes sortes de sujets, et notamment de la cité. C’est cette section (IX, 6-50) que le séminaire Les mots grecs de la ville antique, porté depuis 2012 par l’Institut de Recherche sur l’Architecture Antique (CNRS, AMU, Université Lumière Lyon 2, UPPA) et labellisé par le labex IMU[1], traduit, commente et illustre. Au travers des mots que Pollux recueille avec le désir de transmettre la tradition littéraire, se dessine une vision des villes grecques de l’Antiquité. Le désir de confronter celle-ci à d’autres conceptions du monde urbain exprimées dans la même langue est à l’origine du présent colloque qui propose de mettre les mots et les discours au cœur des études urbaines.

            Il s’appuie, d’une part, sur les travaux menés sur le vocabulaire architectural grec dès la seconde moitié du xixe siècle[2]. Dans les années 1980-1990, le Λεξικόν αρχαίων αρχιτεκτονικών όρων d’A. K. Orlandos et I. N. Travlos (1986), les Recherches sur le vocabulaire de l’architecture grecque, d’après les inscriptions de Délos de M.-Chr. Hellmann (1992) et le Dictionnaire méthodique de l’architecture grecque et romaine de R. Ginouvès et R. Martin (3 vol., 1985-1992-1998) et récemment le Πολύγλωσσο Εικονογραφημένο Λεξικό Όρων Βυζαντινής Αρχιτεκτονικής και Γλυπτικής de S. Kalopissi-Verti et M. Panayotidi-Kesisoglou (2010) ont bien montré l’intérêt des analyses détaillées de mots isolés. Mais ces quatre publications, qui sont devenues des usuels pour qui s’intéresse aux textes grecs relatifs à l’architecture, visent surtout, pour les deux dernières, à proposer un langage normalisé aux archéologues et, pour les deux premières, à faciliter la lecture des documents antiques et, dans le cas des lexiques d’A. K. Orlandos et I. N. Travlos d’une part et de S. Kalopissi-Verti et M. Panayotidi-Kesisoglou d’autre part, médiévaux. De plus, elles ont pour objets avant tout des éléments d’architecture et non des ensembles. La ville saisie dans sa totalité est absente, excepté dans l’une des dernières sections du Dictionnaire méthodique (vol. 3, p. 172-190),

            D’autre part, le colloque s’inspire de L’aventure des mots de la ville (2010). Dirigée par Chr. Topalov, L. Coudroy de Lille, J.-Ch. Depaule et Br. Marin, cette entreprise collective retrace le cheminement dans l’espace et dans le temps de termes issus de huit langues d’aujourd’hui. Suivant la démarche adoptée dans cet ouvrage, le colloque invite à comprendre les mots non comme de simples étiquettes appliquées plus ou moins arbitrairement aux réalités urbaines, mais comme des outils de leur description, comme le résultat des manières de les percevoir et comme des guides du regard que les Anciens et les Byzantins portaient sur celles-ci. Il s’agit d’étudier le vocabulaire et le langage relatif à la ville dans les territoires hellénophones de l’Antiquité et du Moyen-Âge pour saisir les représentations mentales qui sous-tendent l’usage des mots et que, dans un mouvement inverse mais simultané, ces derniers construisent. Comment les mots de la ville se façonnent-ils ? Comment les mots façonnent-ils la ville ?

            Les mots permettent de décrire, qualifier, catégoriser les villes et les éléments urbains, qu’il s’agisse pour les auteurs de parler de villes réelles, passées et présentes, ou de créer des villes fictives, littéraires ou philosophiques. En partant des manières grecques de dire le monde urbain, on s’interrogera sur la ville comme une entité, sur les éléments qui la composent et sur les typologies, mouvantes, que traduisent les mots et les discours. On pourra examiner les textes où la ville constitue le cadre du récit ou forme l’objet même du propos comme dans les descriptions, les éloges, les réglements urbains. On pourra aussi analyser les mots qui ont trait à la ville dans son ensemble et à son organisation, ceux qui renvoient aux édifices considérés comme caractéristiques de l’urbanité ou à des fonctions proprement urbaines, ceux, enfin, qui permettent de qualifier une ville, ses fondateurs et ses habitants par opposition aux personnes qui résident à la campagne. L’analyse peut se révéler fructeuse si elle porte sur des termes pris isolément, en famille lexicale, dans un champ sémantique ou dans une œuvre.

            Ce colloque, qui porte sur une longue période allant des premiers textes en grec jusqu’à la chute de l’empire romain d’Orient, sera l’occasion de réfléchir aux différentes manières de dire la ville dans le temps. On pourra suivre l’aventure des mots et de leur sens en prêtant attention à la fréquence de leur usage et aux réalités qu’ils recouvrent, selon les contextes, dans un champ lexical ou un champ sémantique particuliers. Peut-on montrer que la naissance du mot atteste la prise de conscience de la chose ? Les changements de mots sont-ils le reflet des changements de choses ? Plus largement, la transformation du langage sur la ville résulte-t-elle de l’évolution spontanée d’un usage liée aux mutations d’une société ou d’une volonté délibérée de catégoriser différemment une même réalité urbaine à travers le temps ?

 

            La réflexion concerne toutes les régions où l’on a parlé la même langue à un moment de l’histoire : le grec ancien, que nous voulons saisir dans la diversité de ses dialectes. Au-delà des différences linguistiques observe-t-on des singularités régionales, locales, que l’adoption de la langue commune, la koinè, n’aurait pas complètement uniformisées ? Lorsqu’ils furent en contact avec d’autres langues, comment les locuteurs hellénophones ont-ils intégré l’exotique ou la nouveauté dans leur lexique pour dire la ville ? Quelles interférences culturelles et linguistiques observe-t-on dans les différents modes d’absorption d’élements d’une autre langue, qu’il s’agisse de translittération, de traduction ou de transferts et de décalques de langues étrangères exportatrices de modèles et d’objets urbains ? Au-delà des langues « barbares » auxquelles les Grecs ont emprunté le « paradis », comment s’est exprimée, dans le monde grec sous domination romaine, la cohabitation entre le grec et le latin dans les manières de désigner la ville et ses éléments ? Inversement, comment des langues étrangères se sont-elles approprié les termes grecs de la ville ?

            On pourra enfin s’interroger sur les milieux dans lesquels sont employés ces mots et sont élaborés ces discours sur la ville. Une même réalité urbaine peut être exprimée différemment selon les intentions et les possibilités culturelles des locuteurs. Comment percevoir dans les textes les mots qui font écho à des catégories communes et ceux qui renvoient à des catégories élaborées dans des milieux restreints ? Voit-on se développer un vocabulaire technique, spécifique aux autorités administrantes ? M.-Chr. Hellmann a montré que le vocabulaire architectural des gestionnaires de la fortune d’Apollon délien se caractérisait par la polysémie, la synonymie, l’usage de la métaphore et l’imprécision. Qu’en est-il pour les mots de ville ? Dans quelle mesure la nature des textes (un éloge, une tragédie, un dictionnaire, un règlement, une inscription honorifique …) induit-elle une façon particulière de dire la ville et de se la représenter ? On pourra aussi se demander si les lieux où sont prononcés les discours, où s’inscrivent les textes induisent des langages différents. Existe-t-il des différences dans les manières de dire la ville selon que le locuteur se trouve en dehors de la ville ou dans son enceinte ? À l’Assemblée, sur l’agora, au théâtre ou dans un tribunal ?

            Les communications, d’une durée de 20 minutes, en français ou en anglais, pourront porter sur tous les territoires hellénophones, des premiers textes grecs à la chute de Constantinople. On prendra en compte toutes les sources textuelles, quels qu’en soient le support et la nature, sans négliger les textes juridiques et techniques. On pourra recourir ponctuellement aux vestiges architecturaux et aux sources iconographiques.

            Si cet appel à communication retient votre attention, veuillez nous proposer un titre provisoire ainsi qu’un résumé de 10 à 20 lignes avant le 1er septembre 2015.

 

Comité scientifique

Vincent Azoulay (Université Paris-Est Marne-la-Vallée, EA 3350 ACP, IUF), Julien du Bouchet (Université Paul-Valéry Montpellier, EA 4424 CRISES), Pierre Chiron (Université Paris-Est Créteil, EA 4395 LIS, IUF), Sophie Gotteland (Université Bordeaux-Montaigne – UMR 5607 Ausonius), Virginie Mathé (Université Paris-Est Créteil, EA 4392 CRHEC), Silvia Milanezi (Université Paris-Est Créteil, EA 4392 CRHEC), Jean-Charles Moretti (CNRS, USR 3155 IRAA), Arietta Papaconstantinou (University of Reading), Liliane Rabatel (CNRS, USR 3155 IRAA), Catherine Saliou (Université Paris 8, HPSS-EA 1571 et UMR 8167, EPHE).

 

Contact :

Virginie Mathé : virginie.mathe@u-pec.fr

 

[1] N. Bresch (IRAA-USR 3155 / CNRS), R. Bouchon (HiSoMA-UMR 5189 / Université Lyon 2), V. Chankowski (HiSoMA-UMR 5189 / Université Lyon 2), C.  Durvye (IRAA-USR 3155 / Aix Marseille Université), S. Gotteland (Institut Ausonius-UMR 5607 / Université Bordeaux Montaigne),  J.-J. Malmary (IRAA-USR 3155 / CNRS), V. Mathé (CRHEC-EA 4392 / Université Paris-Est Créteil), Chr. Mauduit (AOROC- UMR 8546 / ENS Paris), J.-Ch. Moretti (IRAA-USR 3155 / CNRS), C. Palermo (IRAA-USR 3155 / Université Lyon 2), L. Rabatel (IRAA-USR 3155 / CNRS), B. Redon (HiSoMA-UMR 5189 / CNRS), C. Saliou (HPSS-EA 1571 / Université Paris 8 et EPHE) et H. Wurmser (IRAA-USR 3155 / Université Lyon 2).

[2] Th. L. Donaldson, Collection des exemples les plus estimés des portes monumentales de la Grèce et  de l’Italie, 1857 ; H. Blümner, Technologie und Terminologie des Gewerbe und Künste bei Griechen und Römer, 1875-1886 ; E. Fabricius, De Architectura graeca commentationes epigraphicae, 1881 ; A. Choisy, Études épigraphiques sur l’architecture grecque, 1884 ; H. Lattermann, Griechische Bauinschriften, 1908.