« Centre(s) et périphérie(s) dans le monde byzantin »
Un projet de rencontre est né pour fédérer les doctorants en études byzantines, au-delà de l’éclatement géographique et disciplinaire de chacun. Venus de toute les disciplines (histoire, histoire de l’art, archéologie, philologie, etc.), ils pourront échanger, confronter et présenter leurs recherches sous la forme d’une communication de 25 minutes lors de ces journées qui se tiendront les 12 et 13 septembre 2008 à Paris (les conditions pratiques seront précisées ultérieurement).
Les sessions seront présidées et animées par des chercheurs confirmés dont la spécialité n’est pas le monde byzantin : l’ouverture et les rencontres entre le monde byzantin et ses voisins médiévaux, Occident chrétien et monde arabo-musulman, ne pourront être que profitables aux travaux des jeunes chercheurs.
Le thème retenu pour cette rencontre est « Centre(s) et périphérie(s) dans le monde byzantin »», dans les frontières chronologiques et spatiales habituellement définies pour l’étude de la civilisation byzantine. Ces limites ne sont cependant pas exclusives : des éclairages sur l’Antiquité tardive ou la Renaissance, ainsi que sur les marges occidentales ou orientales de l’Empire byzantin seront appréciés.
Le thème est suffisamment large pour intégrer les communications de doctorants venus de toutes les disciplines s’intéressant de près ou de loin au monde byzantin. Parmi les axes possibles de réflexion, qui pourront orienter les choix des communications, nous pouvons évoquer :
– les rapports complexes entre une capitale hypertrophiée concentrant les lieux politiques, religieux, économiques ou culturels du pouvoir, et les provinces ;
– la question du pouvoir et des pouvoirs sous toutes leurs formes dans les relations qui se jouent entre la capitale et les provinces de l’Empire, ainsi qu’entre les provinces elles-mêmes ;
– la polycentralité du monde byzantin et toutes les formes d’autorité dans les provinces : lieux d’autorité provinciale, émergence et autonomisation de régions-frontières, éclatement du pouvoir politique quand le centre est défaillant, etc. ;
– l’idéologie véhiculée par le centre vers ses périphéries ou, au contraire, l’influence idéologique (politique ou religieuse notamment) des périphéries sur le centre ;
– les représentations du centre par les périphéries et la vision qu’ont les Constantinopolitains des provinces, perceptibles par exemple dans la littérature ou l’épistolographie ;
– les échanges de toutes natures : échanges économiques, artisanaux, artistiques ou culturels, épistolaires, relations entre le pouvoir central ou l’aristocratie constantinopolitaine et les groupes sociaux des provinces (soumission ou opposition, transmission de l’autorité, etc.).
Ces thèmes ne sont pas exclusifs ; les disciplines souvent considérées comme
« auxiliaires » à l’histoire seront privilégiées pour tenter, entre jeunes chercheurs, de briser des frontières académiques parfois trop rigides.
Comité d’organisation :
– Rosa Benoît-Meggenis
– Benjamin Moulet
– Anaïs Lamesa
– Diane Pasquier-Chambolle
– Affiche des Rencontres 2008
– Programme des Rencontres 2008