Les Vies des saintes prostituées.
Z. D. Ainalis (Université de Paris I Panthéon-Sorbonne)
En souhaitant participer à la troisième Rencontre annuelle des doctorants en études byzantines, qui aura lieu le 15-16 Octobre 2010, je vous propose une intervention intitulée « Les Vies des saintes prostituées ». L’intervention portera sur un sujet de la littérature byzantine qui est peu étudié jusqu’aujourd’hui, c’est-à-dire la manière dont on traite de la femme et plus précieusement la manière dont on traite de la femme pécheresse. Le fait que toutes ces Vies sont des textes traitant de prostituées repenties peut créer la fausse considération que la société tardo-antique était une société assez ‘ouverte’ et tolérante, mais est-ce que c’était véritablement le cas ? La vérité est que la société tardo-antique est une société qui est traversée de manière verticale et horizontale de la culpabilité et que la vie de l’être humain de cette époque-là est « scellé » par ce sentiment précisément. Le matériel principal de cette intervention (sources, analyses de textes etc.) fait partie d’un chapitre de ma thèse, effectué sous la direction de Michel Kaplan (Université Paris 1 – Panthéon-Sorbonne) et qui est intitulée : « De l’Éros et autres démons. Les représentations littéraires du tabou et de sa transgression dans l’imaginaire de la société tardo-antique (IVe – VIIe siècles) ».